Henri Girard

GIRARD Henri

Après avoir été comédien, recenseur de cimetière, agent d’assurance, vendeur d’abonnements chez France-Loisirs, laborantin dans une beurrerie, etc., Henri Girard se mit au travail — sérieusement, affirme-t-il — gagnant ses galons de « déhèrache » dans une grande entreprise.

Contraint de quitter sa Basse-Normandie pour Paris, il fit alors une rencontre déterminante avec celle qui le poussa à transformer ses quelques gribouillis qu’il jetait assez négligemment sur le papier en esquisse de roman, puis en « vrai » manuscrit présentable. Son premier, qu’il mit trois ans à achever, ne fut accepté que quatre ans plus tard par une maison d’édition indépendante, après plus de trente refus !

Mais l’obstacle était surmonté ! Il s’est alors voué au livre, tant comme romancier et nouvelliste que, un peu plus tard, comme conseiller littéraire.

Par ailleurs, vaillant défenseur du point-virgule et de l’imparfait du subjonctif, plus généralement de la langue française, il milite dans des associations qui s’y consacrent : Défense de la langue française (DLF) et le Cercle littéraire des écrivains cheminots (CLEC).
Il éclaire, à travers son travail littéraire, ce que le quotidien recèle de décalages, de grains de sable. Alors sa plume fouille, sonde pour en extirper sourires ou émotions.

Il possède avant tout l’appétit insatiable d’un gai curieux. L’amour qu’il porte à ses personnages — souvent de petites gens de son terroir bas-normand — est servi par une langue truculente, très travaillée.

À l’instar de René Fallet qui disait user d’une veine « beaujolais » pour ses romans cocasses et d’une veine « whisky » pour ceux plus dramatiques, l’œuvre de Henri Girard, origines obligent, est irrigué par le cidre bouché où par le calvados hors d’âge, selon son humeur littéraire. (Et la comparaison s’arrêtera là !)

Avec lui, on rit, on s’attendrit et, cerise sur le gâteau, on se prend au jeu d’une intrigue qui, dans chaque roman, qu’il soit cocasse ou plus dramatique, tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

Il a reçu le prix de l’Humanisme 2019 décerné par le Groupement des écrivains médecins pour Jubilé, celui du Rotary international 2016 pour Les Secrets du Club des Six et la médaille d’argent de l’Association des écrivains bretons 2013 pour L’Arlésienne de Tidbinbilla.

Il vit désormais à Perthes, dans le Gâtinais seine et marnais.

Livres en vitrine

 

Bibliographie & liens

  • L’Equilibre
  • Sous l’aile du concombre
  • Les secrets du club des six
  • Jubilé !
  • Droit devant toi
  • L’Arlésienne de Tidbinbilla