Francis La Carbona

LA CARBONA Francis

Francis LA CARBONA voit le jour au Maroc à l’époque où, pour un temps encore, s’exerçait le protectorat métropolitain. Ayant rallié l’Hexagone à ses trois ans, il n’a, bien sûr, aucun souvenir de ses premiers pas.

Très tôt installé aux abords d’un certain pont sur lequel on danse, près du Palais des papes, il grandit dans l’insouciance d’une enfance ordinaire, teinte sa voix d’une pointe d’accent aujourd’hui perdu. Aimant l’évasion que procure la lecture, il s’imprègne de la littérature provençale et de la truculence de quelques-uns de ses fameux personnages.

C’est au lycée Frédéric Mistral d’Avignon, entre les cours de latin, de mathématiques et de physique-chimie qu’il fait une rencontre déterminante : un professeur de Français qui lui fait découvrir les grands auteurs du XIXème siècle et apprécier la langue et les témoignages sociétaux. Au contact de ce mentor inoubliable, l’envie de mettre les mots à leur place commence de se forger, mais il faudra cependant patienter pour qu’aboutisse véritablement son premier projet personnel.

En attendant, quelques encablures plus tard, à l’opposé de ce qu’il croyait être à jamais son havre de paix, il croise la route de la Tourangelle qui deviendra son indispensable moitié et s’en va poser ses valises sur la terre normande qui l’accueille et qu’il apprend à aimer. Nouvel horizon, nouvelles racines. Là, il emprunte un chemin professionnel tramé par les relations interpersonnelles. De France Télécom aux fonctions de Directeur des Ressources Humaines de la communauté d’agglomération Caen la mer, puis de la ville de Caen, il s’enrichit de l’écoute « de gens au parler vrai » et de la diversité des caractères qui nourrissent ses réflexions sur les individus.

Quarante-trois ans ont passé et c’est sur une des plages du D-Day que l’ancien administrateur de la fonction publique cultive quelques amitiés durables et, enfin, s’adonne totalement à cette tocade tenace, trop longtemps différée : l’écriture. Sans prétention, pour le plaisir, il romance, manie la syntaxe avec respect, les mots avec délicatesse (« ils sont si fragiles »), et emmène le lecteur dans son univers « d’écrivant », ainsi qu’il se définit.

Accompagné et soutenu depuis ses débuts en 2018 par 5 Sens éditions, il a publié 5 romans : « Esméralda n’aimait pas Quasimodo », « Noir soleil », « Le pèlerinage d’Overlord », « Déchirures d’enfance – La nuit de Jérôme », « Du côté de « Chez Kémence » ».

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MOTS-CLES  POUR CET AUTEUR : Passion – Fatalité – Choix – Fidélité – Sentiments – Renoncements – Familles – Racines – Trahisons – Reconstruction – Atavisme –      Emancipation – Indépendance – D-Day – Mémoire – Souvenirs – Célébration – Guerre – Echeveau – Enfance – Solitude – Religion – XIXème – Résilience – Abnégation – Héroïne – Carpe diem