DONAT Jules

Jules Donat est né en passant à Bayonne un lundi de novembre à 8 heures du matin. Ses souvenirs brumeux positionnent sa naissance entre 1874 et 1982. Son histoire familiale se partage entre l’embouchure de l’Adour et celle du Mékong. S’il lui a fallu du temps pour s’habituer à Jules, son prénom désuet, il a compris tardivement que Donat est une déclinaison de Donatien. Cette découverte qui a heureusement échappé à ses camarades de classe le conduit à s’interroger sur les conséquences des traumatismes de l’enfance dans la vie des adultes sans pour autant en faire le cœur des intrigues qu’il mijote.

C’est en effet après avoir longtemps cuisiné que Jules se diversifie en se lançant dans l’écriture de romans policiers

Il se se persuade d’en écrire la nuit pour traiter son allergie aux affaires quotidiennes et pour imaginer une suite divertissante aux rencontres qu’il garde pour la journée. L’activité se prêtant à l’utilisation de recettes, il réinvente le genre en créant Jes Cortes, le flic charnègue et le roman policier gourmand, brûlant et bien arrosé. Pour Jules, un livre doit rester un voyage, un voyage doit demeurer récréatif et peut réserver quelques surprises. Jules espère secrètement que ses lecteurs ne se laisseront pas dicter ce qu’ils devront ressentir dans les pages qui défilent. Si Jules prend quelques libertés avec la réalité, il se passionne pour les rebonds de l’Histoire et soigne autant la documentation que les approvisionnements en produits frais.

Il vit avec sa compagne entre Hendaye et Yport, à l’ouest et de préférence à proximité de la mer. Quand Il n’écrit pas la suite des enquêtes du flic charnègue Jes Cortes et de Crocus, il essaie de vivre d’amour et d’une alimentation saine, mais pas nécessairement équilibrée.

La saga Jes Cortes débute en 2014, avec la publication de « Trois jours charnègues » et la structure se forge autour d’une enquête dans laquelle une mauvaise intention en cache d’autres en quantité non limitée …Ce flic cumule en s’affichant bayonnais, à moitié basque, à moitié espagnol, fier de ses racines, guitariste, surfer, pacifiste, légèrement subversif et définitivement amoureux de Germaine. Comme cela ne suffisait pas, il est orphelin et divorcé sans avoir développé les habituelles psychoses qui peuvent résulter de ces états trop communs. Des incursions normandes, charentaises, bretonnes, aggravent ses penchants coupables pour les bonnes gens qui l’aident à croire encore un peu en l’humanité.